La ville peut-elle être appréhendée comme une « pâte urbaine » qui mêle les consciences et le tissu urbain : dès lors, si la médiation des lieux peut être « oubliée » par ses habitants, l’appartenance à un quartier en fait un opérateur central :
« Nous pouvons concevoir les relations des hommes à leur quartier de plusieurs façons. Ou bien ils traversaient l’opacité des lieux – médiation nécessaire mais oubliée […]. Ou bien ils nouaient leur existence commune à même la pâte urbaine. Ou encore, et cette fois la relation se fait indirecte, le décor les avait polis d’une certaine façon et les avaient rendus semblables par quelques côtés. » Pierre Sansot, Poétique de la ville, 1971
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