Aux Pays-Bas et en Flandre, les livres qui évoquent la mort d'un proche, le plus souvent sans avoir pu lui dire au revoir, se sont multipliés. Au départ on les a appelés « les livres de veuves », avec en 1998 Taal Zonder Mij de Kristien Hemmerechts , consacré à son mari le poète flamand Herman de Coninck mort d'une crise cardiaque à l'étranger. Ou encore le I.M. de Connie Palmen (Actes Sud), monument de la littérature néerlandaise (Les Lois, Actes Sud) où elle évoque son premier compagnon décédé, l'intervieuwer, poète, écrivain et dramaturge flamboyant Ischa Meijer. Désormais, on les appelle les « requiems ». Il en est sorti cinq depuis 2008 : le magnifique Contrepoint d'Anna Enquist (Actes Sud), dont la fille Margit a été également tuée à vélo par une voiture, La langue de ma mère (Actes Sud) de Tom Lanoye, le Gestameld Liedboek d'Erwin Mortier ou le Logboek van een onbarmhartig jaar de la même Connie Palmen, qui conte cette fois la mort de son second compagnon, l'homme politique néerlandais Hans van Mierlo. « De la masturbation », dénoncent certaines revues intellectuelles.
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